Dans un environnement d'exil, où la cohésion sociale est censée être le premier rempart, une phénomène dangereux a émergé, dépassant toutes les normes morales et humaines : la cible des personnalités publiques aux positions nobles et nationales à travers des campagnes de diffamation systématiques et rémunérées. Ce n'est plus un simple désaccord d'opinion, mais un assassinat moral orchestré par des mandats douteux, exécuté par des outils qui opèrent dans l'ombre.

Être étiqueté comme « informateur » pour une personnalité connue pour ses positions principielle et intègre, par une poignée de mercenaires et de proxénètes, dans une communauté qui sait parfaitement qui elle est et ce qu'elle a apporté, n'est pas un simple faux pas, mais un acte scandaleux, portant des motifs criminels explicites, et ayant des implications légales, morales et sociales d'une gravité extrême. Ce n'est pas une accusation innocente, mais une vomissure nauséabonde, projetée délibérément face à la réalité, et c'est le premier pas dans un parcours étudié vers l'isolement, la destruction psychologique et morale, et la diffamation jusqu'à l'éradication.

Le processus de diffamation programmé, et le passage constant entre des récits trompeurs, inventés, malveillants et contradictoires, a traversé de nombreux souliers puants et langues dégoûtantes. Cela ne peut pas être compris comme un comportement individuel ou un incident momentané. Cette obstination impertinente à ternir l'image, et la répétition des mensonges quelle que soit leur absurdité, est un indicateur frappant de l'existence d'une entité qui agit selon un agenda étudié, pour régler des comptes avec ceux qui représentent une menace réelle à la révélation de la vérité sur les gangs organisés et les systèmes de corruption aux intérêts croisés dans la diaspora, des profiteurs, des opportunistes, et de véritables informateurs liés à des entités douteuses. Cet ciblage constitue également un obstacle face aux tentatives de contrôler l'opinion publique dans la diaspora, dans des visions malveillantes et orientées, n'ayant d'autre but que d'éliminer toute voix libre et influente, et d'étendre l'influence et le contrôle par la fraude, l'escroquerie et la tromperie sur les communautés d'exil.

Quant à la diffusion de ces poisons au sein des communautés arabes et musulmanes en particulier, ce ne sont pas de simples rumeurs véhiculées par certains avec naïveté. C'est un processus réfléchi, manœuvré avec une intelligence malveillante, dont le but est de frapper la cohésion sociale, d'ensemencer des graines de doute entre les individus, et de transformer la communauté en un champ de conflits internes qui la détourne de ses véritables enjeux, et affaiblit sa défense contre les intrusions extérieures.

Il est vraiment triste de constater que ceux à qui l'on demande de diffuser ces mensonges ne réalisent pas qu'ils se transforment en outils bon marché dans un assaut intellectuel systématique, utilisant leurs esprits et leurs langues comme un pont pour isoler la victime ciblée de manière hideuse. Le processus commence par une déformation intentionnelle, et se termine par un assassinat moral, un crime qui n'est pas moins odieux que le meurtre physique, et qui peut être plus douloureux et avoir un effet plus durable.

Où sont vos cerveaux, ô idiots et naïfs, pour réfléchir et faire la distinction entre le superflu et l'important ? Ne vous rappelez-vous pas de la parole d'Allah le Très-Haut :

« Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, vérifiez-la, de peur que vous ne blessiez un peuple par ignorance et que vous ne regrettiez ce que vous avez fait. » [Sourate Al-Hujurat, verset 6]

Celui qui n'utilise pas son esprit ni sa conscience se retrouvera complice d'un crime moral affreux, dont il ne mesurera l'impact qu'après coup.

Tout cela indique clairement qu'il existe une entité - totalement invisible mais agissant avec une intelligence malveillante - qui finance, mobilise et active des outils étudiés visant à démanteler la société de l'intérieur, en l'occupant dans des luttes et des conflits secondaires, inutiles, en ciblant des symboles qui possèdent une présence et une influence difficiles à mépriser ou à faire taire. Ils ne combattent pas les personnes autant qu'ils luttent contre les valeurs qu'elles représentent.

Alors, que reste-t-il après toute cette diffamation ? Que reste-t-il après cette déchéance abjecte dans le discours ? Que reste-t-il après tout ce dégoût exprimé par des gens dépourvus, privés, que l'on peut considérer comme les « orphelins de la dignité » ? Le vase a débordé, tous les outils de pression et de diffamation ont échoué - malgré leur saleté et leur répétition - à effacer cette personnalité ou à la briser. Au contraire, ce qui a été révélé de cette campagne furieuse confirme que ce qui se passe derrière le rideau est plus dangereux et plus profond que nous ne le pensons, et que la cible aujourd'hui n'a été attaquée que parce qu'elle est trop forte pour être achetée, plus pure pour être souillée, et plus claire pour être déformée.