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Publié: juin 1, 2025
Les données de Statistique Canada ont montré une baisse des ventes au détail de 0,4 % en février, après une diminution de 0,6 % en janvier, reflétant l'impact des craintes concernant l'escalade commerciale entre les États-Unis et le Canada. Cela survient après une augmentation de 2,6 % en décembre en raison de la suspension de la taxe de vente fédérale sur certains biens. La plus forte baisse a été observée dans les ventes de voitures, d'aliments et de boissons. De plus, la réduction des taux d'intérêt par la Banque du Canada pour la septième fois consécutive n'a pas réussi à renforcer la confiance des consommateurs, qui ont exprimé une inquiétude croissante concernant leur sécurité d'emploi et leur stabilité financière.
Facteurs clés derrière la baisse
1. Incertitude commerciale : L'augmentation des craintes concernant les conséquences de la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada a poussé les consommateurs à réduire leurs dépenses.
2. Annulation de la taxe de vente : L'augmentation des ventes en décembre était liée à la décision de suspendre la taxe de vente sur certains biens, ce qui a entraîné un impact à court terme.
3. Le secteur automobile en tête : Les ventes de voitures ont enregistré la plus forte baisse, accompagnée d'une diminution des ventes d'aliments, de boissons et d'articles de sport.
4. Variabilité de la croissance : À l'exception du secteur automobile, les ventes au détail n'ont augmenté que de 0,2 % en janvier, comparativement à une forte hausse de 2,9 % en décembre.
5. Confiance des consommateurs : Les sondages indiquent une inquiétude croissante concernant la stabilité de l'emploi et des finances, reflétant un état de prudence dans les dépenses.
Prévisions futures
Benjamin Raitzies, expert à la Banque de Montréal, a déclaré que la baisse du moral des consommateurs en raison des craintes de droits de douane "n'est pas de bon augure", prévoyant une poursuite de la faiblesse des dépenses tant que le paysage commercial entre les États-Unis et le Canada ne sera pas éclairci. La banque centrale pourrait poursuivre une politique de réduction des taux d'intérêt pour stimuler les dépenses, mais les tensions commerciales demeurent le principal obstacle à la reprise de la consommation.
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