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Publié: mai 25, 2025
À une époque où les familles canadiennes subissent une pression croissante en raison de la hausse des prix, le coût de la vie est devenu le principal dossier des élections fédérales de 2025, dans un contexte de forte concurrence entre les principaux partis pour proposer des solutions convaincantes à la crise économique qui touche désormais la vie quotidienne de millions de citoyens.
La hausse des prix au cœur des campagnes
Les récents sondages indiquent que la montée des prix, et non les questions de santé ou d'environnement, est le principal facteur qui guide les décisions de vote d'un large éventail d'électeurs, en particulier dans la classe moyenne et chez les personnes à faible revenu, qui font face à des difficultés croissantes pour couvrir leurs dépenses alimentaires, de loyer, de carburant et de services essentiels.
Les partis rivalisent pour proposer des promesses économiques
• Le Parti libéral promeut sa vision économique comme étant “réaliste et responsable”, soulignant les programmes de soutien direct aux familles et le gel de certaines redevances gouvernementales comme outils pour atténuer les tensions.
• Les conservateurs, dirigés par Pierre Poilievre, mettent l'accent sur la réduction des impôts, l'élimination de la taxe carbone et la limitation des dépenses publiques, considérant que les politiques du gouvernement libéral sont la principale cause de l'aggravation de l'inflation.
• Le Nouveau Parti démocratique appelle à une augmentation des dépenses pour le logement et les services sociaux, ainsi qu'à l'imposition de taxes supplémentaires sur les grandes entreprises et les banques pour financer des programmes de soutien.
• Le Parti vert, bien que traditionnellement axé sur l'environnement, a commencé à adopter un discours économique et social, appelant à une “transition économique juste” qui allégerait la pression sur les groupes touchés.
Les électeurs : beaucoup de promesses, peu de résultats
Dans un sondage réalisé par l'entreprise “Leger”, plus de 60 % des participants ont exprimé leur manque de confiance quant à la capacité de tout parti à proposer une solution concrète à la crise de la vie chère, considérant que le discours électoral ne se traduit pas toujours dans la réalité après le vote.
Dans de grandes villes comme Toronto, Montréal et Vancouver, de nombreux habitants ont indiqué qu'ils avaient dû réduire leurs achats alimentaires ou reporter leurs projets de déménagement ou de voyage en raison de l'inflation des prix, de la montée des taux d'intérêt et du gel des salaires.
Un dossier économique par excellence
Les experts estiment que ces élections pourraient être l’un des scrutins fédéraux les plus marqués par des préoccupations économiques depuis des décennies, avec un changement dans le comportement des électeurs qui évaluent les programmes en fonction de l'impact direct sur leurs portefeuilles, et non sur la base d'appartenance partisane ou de valeurs idéologiques.
Il est prévu que les débats s'intensifient au cours des prochaines semaines sur la manière d'équilibrer la lutte contre l'inflation, de favoriser la croissance et de fournir une protection sociale réelle sans alourdir les finances publiques.
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