Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, a affirmé que son pays ne s'engagera pas dans des "négociations globales" avec le président américain Donald Trump tant que ce dernier ne montrera pas le respect que mérite le Canada en tant que pays souverain. Lors d'une déclaration faite hier vendredi à Ottawa lors de sa rencontre avec les chefs des provinces, il a déclaré que les Américains eux-mêmes souffriraient également à la fin des politiques commerciales mises en œuvre par Trump.

Il a exprimé sa confiance que les négociations avec l'administration Trump se dérouleront de manière globale et dans un cadre de respect, en soulignant que le Canada ne négociera pas avec Trump tant qu'il n'aura pas obtenu "le respect qu'il mérite en tant que pays souverain", en insistant sur le fait que ce "n'est pas une grande demande". Les relations entre les États-Unis et le Canada sont tendues suite à l'imposition par Washington de tarifs douaniers supplémentaires de 25 % sur les produits importés du Canada et du Mexique au début de mars.

Pour sa part, Doug Ford, Premier ministre de la province de l'Ontario, la plus grande province canadienne, a annoncé le 10 mars qu'ils imposeraient des tarifs supplémentaires de 25 % sur l'électricité qu'ils fournissent aux États américains, en réponse aux tarifs douaniers imposés par Washington, une étape mise en garde par la Maison Blanche qui a déclaré qu'elle pourrait entraîner "des conséquences graves". Trump a récemment réitéré que le Canada "devrait être un État américain", affirmant qu'il a "exploité" son pays pendant des années. Vendredi, Trump a déclaré que le Canada a exploité son pays pendant longtemps, lui imposant des tarifs douaniers élevés, et a ajouté : "Nous n'avons pas besoin des produits canadiens, et soutenir le Canada nous coûte 200 milliards de dollars par an."

Dossiers de tension marquants :

1. Tarifs douaniers : Washington a imposé des tarifs de 25 % sur les produits canadiens, entraînant des tensions sans précédent.

2. Réaction canadienne : L'Ontario impose des tarifs de 25 % sur l'électricité américaine dans une mesure d'escalade directe.

3. Discours rempli de tension de Trump : Trump a déclaré que le Canada "a exploité" les États-Unis pendant des décennies, menaçant de couper le soutien commercial qui, selon lui, coûte à Washington 200 milliards de dollars par an.

4. Position ferme de Carney : Le Premier ministre canadien a souligné que le Canada ne s'engagera pas dans des négociations à moins d'être traité avec respect en tant que pays souverain.

5. Avenir des relations : Carney a insisté sur l'importance de construire une relation équilibrée avec les États-Unis, mais a rejeté l'idée de "dépendance du Canada" vis-à-vis de l'Amérique.

Les déclarations agressives de Trump sur "l'exploitation du Canada" ont créé un climat d'inquiétude dans les cercles politiques et économiques canadiens, alors que les deux parties font face à une nouvelle phase de tension qui pourrait affecter la stabilité des échanges commerciaux entre elles.

Les propos de Trump sur l'annexion ont laissé les Canadiens stupéfaits. Le Premier ministre canadien a affirmé à son entrée en fonction que le Canada "ne sera en aucun cas partie des États-Unis", espérant qu'un jour son gouvernement et Washington pourraient "travailler ensemble" pour servir les intérêts des deux pays.